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 douce tempête (edgar)

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MessageSujet: douce tempête (edgar)   douce tempête (edgar) EmptyVen 29 Sep - 8:35

douce tempête
Cercle parfait, sans entrée ni sortie. T'es née au creux d'une boucle qui ne connais aucune fin, régie par un rythme vicieux duquel on n'échappe jamais vraiment. Tu tournes inlassablement dans les mêmes schémas. La quête de gloire qui n'aboutit a rien, retour à la case départ. T'enfuir d'Oro Valley pour mieux y revenir. Trahir tout ses gens pour des rêves qui se meurent et achever le cercle pour marcher sur le cendre de tout ce que t'as incendié. Haïr pour aimer un peu plus. Aimer et haïr encore, toujours. Fuir pour retrouver. Sans aucune logique, tu fais tourner ton monde au rythme de tes désirs, fluctuant, toujours changeant. Edgar, c'est a lui tout seul un cercle personnel, le besoin lancinant de l'entrevoir chaque fois que tu te mets en scène. Spectateur le plus fervent, symbole de ton besoin vorace de reconnaissance. Dont l'absence provoque des remous dans tes tripes, oscillant entre colère et déception. Un brin d'amertume et une possessivité stupide qui te pousse à fouiller les bars à la recherche de son visage.
Pour te plaindre
pour le voir
pour l'énerver
t'apaiser.


Un peu tout ça. Un peu rien. C'est jamais clair, encore moins avec Edgar. Baigné dans l'opacité des émotions contradictoires, des pas de danses incessant qui vont et viennent. En avant, en arrière. Quelques pieds écrasé dans la valse des oppositions. Un peu de douleur, parfois de la chaleur. C'est fatiguant, plaisant, nécessaire. Beaucoup de chose et si peu. Ca ne suit aucune logique, pas même ce soir quand tu pousses la porte du pub américain en le cherchant lui. Peu difficile à trouver, l'ermite grincheuse ne sort souvent de son antre que pour retrouver sa maison de substitution, celle qui lui sert les mêmes verres que sa bicoque pour bien plus cher. Dans le brouhaha ambiant dont il semble si éloigné, enfermé dans une bulle d'indifférence toujours un peu déroutante. Il a le visage sympathique edgar, des yeux clairs et l'air calme. C'est quand il vous regarde que souvent on recule, s'il semble vous voir par instant il lui arrive de survoler les âmes, de regarder sans rien voir vraiment. Loin, si loin même quand on l'approche. Même quand tu t'assois à côté de lui sur le tabouret grinçant du bar dans un silence de plomb. Tu l'as cherché répondant au manque flagrant de sa présence, désormais à côté de lui tu retrouves cette hostilité latente qui te prends toujours quand il est là. Soupire un brin tragique pour marquer ton ennui, pour qu'il te remarque peut-être. « deux whisky. » d'un geste de la main un peu hautain, le ton un peu trop sec qui lui vaut un regard de travers de la part du barman. Comme dans un vieux film, la femme fatale bat la mesure du bout des ongles, épiant le visage taciturne d'edgar comme une œuvre abstraite qu'on tente vainement de déchiffrer. Muraille infranchissable. Il s'exprime tout en silence et en commentaires désagréable, vieux bougon dont tu ne sais pas grand chose sinon son penchant pour sa boisson et ta musique. Trop peu pour le connaître, assez pour pour t'y intéresser. Et c'est peut-être ce goût de mystère mêlé à son admiration un peu gonflé par tes rêveries qui te pousse sans cesse à le retrouver. c''est seulement quand les verres sont posé devant vous que tu consens à briser le silence. « j'ai chanté hier. » nico telle une diva, cherchant la reconnaissance dans le regard d'un autre, attendant de lui une présence immuable. Comme s'il devait être là, que rien n'aurait du l'empêcher de venir. T’octroyant une importance que tu n'as pas dans l'oeil embrumé d'Edgar. Besoin dévorant d'attirer son attention quand elle t'échappe, et de la fuir quand elle t'oppresse. Inatteignable star déchue. Princesse un peu capricieuse. « t'étais pas là. » glissé sur le ton du reproche. Demandant dans une question muette d'entendre une bonne raison justifiant l'absence. Directrice acariâtre qui jauge son élève faisant l'école buissonnière de toute sa hauteur, prête à sévir. A mordre peut-être.
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