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 Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)

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Alexanne Woodstock
Alexanne Woodstock

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Date d'arrivée : 26/09/2017

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MessageSujet: Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)   Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.  (Eliot) EmptyJeu 28 Sep - 14:10

Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.
Eliot & Alexanne
Cela fait quelques jours que je soupçonne d’être enceinte. Si j’en ai parlé à Clary, j’ai préféré ne rien dire à Eliot, pour l’heure. Afin de ne pas annoncer n’importe quoi, j’ai préféré faire un test sanguin, en plus de mes divers tests. Cette possible grossesse m’angoisse. Je veux cet enfant, bien entendu, même s’il vient plus tôt que nous ne l’avions prévu. J’ai peur, cela dit, qu’Eliot ne soit pas du même avis. Nous n’avons jamais abordé le sujet des enfants, du moins, pas avant le mariage ni avant que nous ne soyons stables, financièrement parlant. A présent que je sais être bel et bien enceinte, mon stress est toujours là. Pourtant, il faut me jeter à l’eau, et en parler à mon fiancé, espérant qu’on puisse au moins en parler. C’est donc assez anxieuse que, alors qu’il prend sa douche, je me faufile dans la salle de bain, pour écrire sur la glace un petit : « Bientôt 3… », profitant de la buée pour faire cela. Sur le rebord de la glace, je dépose le résultat de mon test sanguin ainsi que les 3 tests que j’ai pu faire. Ainsi, il ne pourra pas se méprendre sur le sens de ces quelques mots.

Une fois cela fait, je quitte la pièce. Une telle « intrusion » matinale, plus encore quand nous passons la nuit chez moi, n’est pas inhabituelle dans notre couple, aussi Elio n’a-t-il pas été plus étonné que cela. Après tout, mon appart' n'a qu’une salle de bain, et même si aujourd’hui, nous n’avons à travailler ni l’un ni l’autre, il faut bien se préparer pour la journée. Je bénis donc cette petite routine, cela m'a facilité la tâche. Car j'ai beaucoup réfléchis sur la façon de lui annoncer cette nouvelle, voulant quelque chose qui lui ressemble, et ressemble également à notre couple, sans trop en faire non plus. C’est assez stressée que je range les vestiges de notre petit-déjeuner, attendant sa réaction, priant pour qu’il ne prenne pas mal cet imprévu.
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Eliot Reeves
Eliot Reeves

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MessageSujet: Re: Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)   Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.  (Eliot) EmptyJeu 28 Sep - 18:23


Alexanne & Eliot

Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.


S'il était d'un naturel jovial, il devait admettre que les matins étaient difficiles. Certes, il n'était pas du genre à grogner jusqu'à avoir vidé 3 mugs de café mais il devait se rendre à l'évidence: les matins rochons, c'était bien son style. Quand il vivait seul, ou avec sa famille, ou même quand Clyde était devenu son coloc, il ne s'en souciait pas vraiment mais depuis ses fiançailles avec Alexanne, et même s'ils ne vivaient pas encore ensemble, il se faisait un devoir de lui épargner sa mauvaise humeur. Il était prêt à beaucoup de chose pour elle, il s'en rendait compte chaque jour un peu plus. L'attendre pendant des mois, la laisser vagabonder à travers le monde patiemment, ... S'il s'était rendu compte, lors de son retour, qu'il ne pouvait pas se passer d'elle, sa demande en mariage avait été fait sur un réel coup de tête, vestige de son tempérament impulsif, qui avait été, heureusement, couronné de succès par le oui de la demoiselle de son coeur. Il s'imposait donc un rituel matinal très strict lorsqu'ils passaient la nuit ensemble de manière à débarquer devant sa dulcinée le plus réveillé et agréable possible - pas question de l'agresser sauvagement au sortir du lit ! Il commençait par passer allumer la cafetière et lancer le sacro-saint liquide brun qui permettrait à son esprit de se préparer pour la journée, ensuite, il filait sous la douche et se préparait avant de rejoindre sa blonde pour le petit déjeuner. Ce matin était un matin comme les autres: son téléphone chargeait encore, branché à la prise de la cuisine et l'eau chaude qui coulait sur son visage lui faisait un bien fou, éveillant son esprit embrumé. Il était en train de frotter ses mèches brunes avec le shampoing quand il entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir. Un sourire en coin se dessina sur son visage. Les intrusions d'Alexanne n'étaient pas rares et Eliot devait admettre qu'il appréciait ce genre de chose: c'était une manière de se témoigner qu'ils étaient bien ensemble. Se re-concentrant sur la tâche impossible qu'était le rinçage de sa chevelure en tentant de ne pas s'emmêler les doigts dans ses boucles indisciplinées, il l'entendit faire son il-ne-savait-quoi avant de quitter la pièce. Dommage, pas de câlin ce matin, songea-t-il avec une pointe de déception tout en se hâtant de finir de se doucher pour aller satisfaire son bruyant estomac. Le brun ferma le robinet et chercha à tâtons la serviette qu'il avait posé non loin de là. Il se frictionna rapidement les cheveux et finit par enrouler le tissus autour de ses hanches avant de sortir de la cabine. La buée avait recouvert le miroir, rendant son reflet impossible à identifier. Mais ce n'était pas ça qui attira son attention. Non, c'était la différence d'épaisseur entre quelques mots écrit du bout du doigt et le reste du miroir qui accrocha, après quelques minutes son regard. Il resta immobile, interdit devant les deux mots inscrit face à lui. Ses pupilles sombres finirent pas se détacher des lettres pour se perdre dans le paysage et tomber sur les tests de grossesses laissés bien en évidence sur le rebord de l'évier.

Il resta quelques secondes sans rien faire, assimilant la nouvelle, s'assurant qu'il avait bien compris le message et les preuves de ce dernier, laissés à son attention: trois tests et une feuille. Il secoua la tête et se dirigea d'un pas ferme vers la porte qu'il ouvrit avant de crier à travers l'appartement un grand « Alexaaaaaaaanne ! » La différence de température entre la salle de bain et l'extérieur de la pièce le fit frissonner et il referma la porte, pestant contre le froid soudain et sa mauvaise habitude de se doucher avec une eau bien trop chaude pour son propre bien. Sautant rapidement dans son jean, il finit par sortir de la salle de bain, cheveux encore humide et tee-shirt dans une main, les tests dans l'autre. « Alexanne ! » appela-t-il de nouveau avant de la retrouver dans la cuisine comme si de rien n'était. Comme si de rien n'était, en apparence peut être, mais le visage troublée de sa fiancée le surprit. « C'est sérieux ? » demanda-t-il en levant désignant les tests qu'il avait encore dans la main. Il ne savait pas ce que lui provoquait la nouvelle, il était bien trop surpris pour déterminer s'il était heureux ou ... Conneries ! Bien sur que si il l'était mais il était surtout bien trop choqué par le potentiel message qu'essayait de lui faire passer sa compagne pour avoir une autre réaction. Le fait est qu'ils n'avaient jamais parlé bébé. Bien sur, il se voyait bien faire sa vie avec elle: ils vivaient ensemble depuis un moment maintenant et le fait qu'elle s'entende si bien avec Clary était important pour lui, même sa famille l'appréciait. Oui, Lexa c'était la femme de sa vie, il en était sur ! Mais il était tellement obnubilé par leurs récentes fiançailles qu'il ne s'était pas projeté avec des enfants. Et si elle n'en voulait pas ? Depuis combien de temps le savait-elle ? Beaucoup de questions se bousculaient dans son esprit.
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Alexanne Woodstock
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MessageSujet: Re: Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)   Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.  (Eliot) EmptyJeu 28 Sep - 19:10

Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.
Eliot & Alexanne
Jamais Eliot n’a pris une douche qui m’a paru aussi longue que celle-ci. Pourtant, dans les faits, il n’a pas mis plus de temps que d’habitude, il se trouve juste que là, j’ai des raisons de stresser face à ce qui se passera, quand il sortira de là. Je manque de faire choir les verres que j’ai entre les mains, alors qu’il m’interpelle soudainement. Je me mordille la lèvre, essayant d’apaiser les battements de mon cœur, qui se sont fait plus vivaces, en l’entendant. J’ai entendu tellement d’histoires de couple qui ont volé en éclats suite à une grossesse imprévue qu’il me faut avouer avoir peur que notre relation ne connaisse la même fin. S’il y a bien une chose dont je sois sûre, c’est qu’il est inconcevable pour moi d’envisager un avenir sans Eliot. Il fait partie de ma vie depuis des années maintenant, et était déjà important dans celle-ci, bien avant que notre couple ne soit né. C’est bien pour cela que je m’efforce à dresser la table pour le petit-déjeuner, essayant d’étouffer mes peurs dans cette routine, pour laquelle il n’est pas nécessaire de réfléchir. Mais cela ne fonctionne pas : j’angoisse de la conversation à venir, sachant pertinemment que, bien que cet enfant n’était pas prévu, il m’est impossible de songer à m’en séparer. A cause de ma foi, de mon éducation, ainsi que de mes convictions. Et si c’était différent, pour Eliot ? Cette pensée, sous forme de peur anxiogène, tourne en boucle dans mon esprit, tandis que mon fiancé me rejoint enfin dans la cuisine. Il n’y a qu’après qu’il m’ait interrogé pour savoir si ça n’était pas une blague, que je réalise que je retenais mon souffle depuis quelques secondes. Prenant une inspiration, j’ancre mon regard dans le sien, cherchant à détecter un quelconque indice sur son état d’esprit actuel. Mais ma capacité à le comprendre est sans doute obscurci par mes propres craintes. Déglutissant, j’hoche la tête, affirmativement. « Je… », mais je ne parviens pas à terminer ma phrase, ayant comme l’impression d’avoir la bouche trop sèche. Mes lèvres se pincent, alors que j’opte pour une autre solution : signer. Il faut bien qu’être malentendante ait du bon : cela permet de pouvoir communiquer avec les autres, même quand votre voix vous fait défaut ! Mes mains à présent libérées des verres précédemment détenues entre elles, ceux-ci trônant désormais sur la table, je lui indique alors : « Je sais que ça n’était pas prévu, mais je suis enceinte. » M’adossant contre la table, les deux mains posées sur celle-ci, je m’efforce de passer de nouveau à l’oral pour lui demander : « Tu… en penses quoi ? ». La question me brûle presque les lèvres, lorsque je parviens à l’oraliser, ayant toujours cette maudite impression d’avoir la bouche bien trop sèche pour tenir une conversation digne de ce nom.

Mon regard se fixe enfin sur celui d’Eliot, ayant, jusqu’alors, papillonner un peu partout. Un léger sourire étire mes lèvres, en dépit du fait que mon cœur ne cesse de tambouriner contre ma poitrine, sans l’incertitude qui m’envahit. Et s’il réalisait, avec cette grossesse, qu’il n’était pas prêt à s’engager, en réalité, au point de faire marche arrière concernant notre union à venir ? Ca c’est déjà vu. Sauf que je ne risque pas que de perdre mon fiancé, ni mon 1er réel amour, là, je peux également perdre mon meilleur ami, l’une des 1ères personnes qui ait jamais fait l’effort de véritablement me connaître, sans se focaliser sur mon audition. Mon sourire se fait plus franc, alors que je remarque qu’il est sorti de la salle de bain sans se sécher correctement les cheveux, ceux-ci gouttant encore : signe de sa précipitation à me demander confirmation. Après, à savoir si c’est une bonne chose ou pas…


Dernière édition par Alexanne Woodstock le Jeu 28 Sep - 21:25, édité 1 fois
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Eliot Reeves
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MessageSujet: Re: Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)   Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.  (Eliot) EmptyJeu 28 Sep - 19:17


Alexanne & Eliot

Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.


Lorsqu'il avait annoncé à sa soeur qu'il avait fait sa demande à Alexanne, et surtout qu'elle avait dit oui - raison pour laquelle il ne pouvait se décoller du sourire niais qui s'étalait sur son visage - il s'était frotté aux regards étonnés de la demoiselle. Venant de Bonnue cela ne l'étonnait guère: ils se chamaillaient beaucoup et, même s'il était avec Lexa depuis longtemps, il se demandait souvent si elle ne le soupçonnait pas de profiter de sa place de musicien pour flirter innocement avec certaines fans. pourtant, venant de cette soeur avec qui il avait plus de lien qu'avec le reste de sa famille il s'était attendu à plus de soutient, de joie, d'hystérie. Il aurait aimé qu'elle réagisse comme lui, qu'elle sautille partout comme elle avait l'habitude de le faire. Au lieu de ça, la phrase Mais vous êtes pas un peu jeunes quand même ? résonnait dans son esprit, marquant, dans le même temps, un peu de distance entre l'aîné et sa cadette. Aussi lorsque Lexa signa sa réponse, l'intrusive petite voix de Bonnie le nargua avec une once de moquerie. Incapable de dire quoi que ce soit, son regard sombre se perdit sur le mobilier à la recherche de quelque chose pour l'aider à tenir debout. Ce n'était pas une mauvaise, loin de là, mais il ne s'attendait pas à ce genre de retournement inattendu qui ne faisait que précipiter leur couple dans la vie d'adulte. La voix de la blonde résonna de nouveau dans la cuisine et les pupilles noires d'Eliot rattachèrent le visage de sa fiancée alors qu'il peinait à trouver les mots pour décrire ce qu'il ressentait sur l'instant. Lui qui, d'ordinaire, était si démonstratif et n'hésitait pas à dire tout ce qui lui passait par la tête, quitte à être parfois maladroit ... Le voilà muet ! Agacé par son propre mutisme, il franchit la distance le séparant de la jeune femme et l'enlaça avec force. Humant le parfum de la blonde, il lui sembla alors que plus rien n'avait d'importance, ni la cafetière qui venait de terminer son travail, ni même les gouttes d'eau qui glissaient dans sa nuque, causant une chaire de poule qui l'aurait fait, en d'autre circonstances, frissonner. « C'est une super nouvelle ! » finit-il par dire, sa joue appuyée sur le dessus de la tête d'Alexanne, incapable de la lâcher. Il s'écarta légèrement, détachant ses bras de la taille de sa fiancée, la trouvant soudainement fragile. L'éclat de joie laissa place à l'inquiétude dans son regard et il finit par signer à son tour « Je suis plus qu'heureux mais toi, ça te va ? » C'était devenu une habitude. Il avait appris le langage des signes pour elle: pas pour qu'elle se sente différente mais bien pour qu'elle ait quelqu'un avec qui elle pourrait parler de la manière dont elle voulait. Ils ne sortait pas encore ensemble à cette époque et sa première tentative de discussion en langage des signes s'était soldée par un cuisant échec causant un fou rire pour elle et un grand moment de solitude pour lui. S'il avait redoublé d'effort, il avait pu compter sur elle pour lui enseigner deux trois trucs ce qui avait certainement contribué à les rapprocher. Aujourd'hui, ils alternaient sans problèmes et la plupart du temps, les choses sérieuses se signaient plus qu'elle ne se disaient.

Et cette question là était plus que sérieuse. Il avait relayé la petite remarque de Bonnie loin dans son esprit mais il était conscient que la manière dont ils s'étaient engagés l'un envers l'autre avait de quoi surprendre. Si se marier n'avait d'incidence que sur leur couple, avoir un enfant était bien plus lourd de conséquences et Eliot craignait que sa fiancée ne se sente pas prête à cela. C'était inattendu, ils n'en avaient jamais parlé et le brun ignorait tout de l'avis d'Alexanne sur le sujet.
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Alexanne Woodstock
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MessageSujet: Re: Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)   Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.  (Eliot) EmptyJeu 28 Sep - 21:29

Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.
Eliot & Alexanne
Je vis là les secondes les plus longues de mon existence, suspendue aux lèvres de mon fiancé, que je fixe, avec intensité. J’ai beau porter mes appareils auditifs, en cet instant, je n’ai que trop peur de mal entendre. Sous l’émotion, ça ne serait pas la 1ère fois qu’une telle chose m’arrive : on veut tellement entendre quelque chose, qu’on se persuade qu’on l’entend bien, alors qu’en face, on nous dit exactement l’inverse ! J’ai connu cela, j’en parle d’expérience. Aussi aie-je décidé de prendre les devants, en ne perdant pas les lèvres d’Eliot du regard, afin de lire sur celles-ci, ce qu’il pourra bien me dire par la suite. Le fait de le voir figé m’inquiète, tant cela est inhabituel pour Eliot. La tension accumulée ces derniers jours, quand j’ai cherché le meilleur moyen de lui annoncer cette nouvelle commence à se faire ressentir vivement, là. D’autant plus que s’ajoute à celle-ci la tension des dernières minutes. Fort heureusement, Eliot, bien que toujours incapable de parler, n’est pas dans l’incapacité de se mouvoir. C’est ainsi qu’il en vient à me prendre dans ses bras, me faisant pousser un soupir de soulagement. Il ne peut être fâché, s’il m’étreint ? La tension accumulée s’estompe, par ce simple geste, tandis que mes bras se nouent autour de lui. Heureuse de sa réaction, heureuse de constater qu’en dépit des années passées en sa compagnie, il est toujours en mesure d’apaiser mes tourments. J’esquisse un sourire réjouit, quand il prend enfin la parole. Je me mordille la lèvre pour ne pas rire, nerveusement, alors qu’une goutte d’eau, provenant de ses cheveux, se glisse sur mon visage.

J’essuie cette goutte, quand Eliot se détache de moi. Si le voir signer pour parler avec moi est presque « banal » désormais, cela me fait toujours plaisir de voir qu’il le fait, qu’il a appris à le faire, pour faciliter la communication entre nous. Un tel effort de sa part à contribuer à me faire craquer pour lui, je ne peux le cacher. Mais, bien entendu, il n’y a pas eu que cela. Attrapant ses mains, je les serre dans les miennes, je lui fais alors savoir : « Maintenant que je sais que cela te convient également, ça va parfaitement ! ». Et le sourire que j’affiche ne peut que l’attester, de même que le soulagement qui se fait entendre dans ma voix. Je suis bien plus apaisée, désormais, même si j’angoisse encore : « Mes parents risquent de ne pas vraiment bien le prendre, par contre… ». Il y a de fortes chances pour qu’ils trouvent quelque chose à redire dessus. Ils sont plutôt vieux jeux, il faut l’avouer ! Ils ont déjà bien assez râlé, quand Eliot et moi avons décidé de vivre ensemble, sans être fiancés ou mariés ! Si ça ne tenait qu’à eux, j’aurais porté un anneau de pureté, et me serait préservée jusqu’au mariage. Chose que j’ai toujours refusé ! Non pas que j’ai enchaîné les aventures sexuelles, loin de là, même : Eliot est le seul homme que j’ai jamais connu, alors, en un sens, mes parents n’ont pas à se plaindre de moi, contrairement à ce que leur ont fait, et font toujours pour certains, endurer certains de mes frères et sœurs ! Néanmoins, cette grossesse va faire parler d’elle, chez les Woodstoock. Mais je ne m’en préoccupe pas : je veux de cet enfant. Relâchant les mains du brun, je poursuis en signant : « C’est assez angoissant car imprévu, mais on s’en sortira. » Ce à quoi j’ajoute, à l’oral : « On fera de bons parents ! », juste pour le plaisir de sentir ces mots rouler dans ma bouche, et parce que j’en suis convaincue, tout simplement. Nous avons été souvent sollicités pour garder les enfants de nos voisins, durant ces dernières années : il faut bien se rendre service, entre voisins, après tout ! Je sais donc comment Eliot réagit face à des enfants. Je sais qu’on peut s’en occuper, même si ça risque de changer des choses, de s’occuper de notre propre enfant. Avant cela, nous aurons d’autres épreuves à surmonter, dont, en tête, l’annonce à nos proches. Et ça, croyez-moi, concernant les Woodstock, ça ne sera pas une partie de plaisir !
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Eliot Reeves
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MessageSujet: Re: Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)   Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.  (Eliot) EmptyVen 29 Sep - 7:38


Alexanne & Eliot

Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.


Depuis combien d'années se connaissaient-ils à présent ? Depuis combien de temps la regardait-il comme si elle était la huitième merveille du monde ? Nombreux étaient les amis qui s'était moqués de lui, alors qu'il enchainaient encore les filles, tout en se languissant d'une certaine blonde à qui il était, aujourd'hui, fiancé. Il s'étiat immédiatement senti bien dans leur relation, et ce, même s'ils avaient traversé de nombreuses périodes compliquée dans leur vie personnelle et mettant à mal leur couple. Tous s'était attendu à ce que le brun se lasse de l'absence de sa blonde quand elle avait prit le large et fait son tour du monde, pendant un temps il avait continué sa vie, essayant d'oublier mais il s'était retrouvé rattrapé par la puissance de ce qu'il ressentait et avait surpit tout le monde en se montrant patient, convaincut que cela en valait la peine: il l'avait bien trop attendu pour se montrer impatient déosmais: qu'est-ce que quelques mois quand ils se tournaient autour depuis des années ? Et puis il y avait Clary. Il avait confiance en sa blonde, mais la présence de sa meilleure amie lui avait permit de la laisser partir l'esprit libre, elle n'était pas seule et c'était tout ce qui comptait à ses yeux. Quand elle était rentrée, il ne lui avait pas fallut longtemps pour comprendre qu'il ne pouvait plus supporter d'être séparé d'elle, même par les quelques kilomètres qui séparaient leurs appartements. La petite routine s'était installée tranquillement avait fait miroiter aux yeux d'Eliot qu'elle agissait sur lui comme une agréable pensée qui apaisait son coeur et son tempérament impulsif, il avait compris qu'elle était la seule personne avec qui il se voyait passer le reste de sa vie. A chaque nouvelle étape, la présence d'Alexanne était une évidence, une illumination et chaque proposition qui lui avait faite pour approfondir leur relation, et officialiser leur affection l'un enver l'autre, elle les avait accepter. Pour Eliot, ils étaient sur la même longueur d'onde, ils étaient de ces gens qui se trouvaient tôt et qui avait la chance de se reconnaitre. Un peu comme ce couple dans La-Haut, le Pixar. Bien sur, Eliot n'aurait jamais avouer cela en public, mais il s'était montré profondément émue par cette scène introductive dans laquelle il retrouvait cette relation qu'il avait avec sa dulcinée. Il n'avait peut être pas envisagé un enfant si tôt mais c'était la suite logique de leur histoire, emménager ensemble aurait déjà été un bon départ à son sens. Mais il était vrai qu'elle travaillait et lui ne tarderait pas non plus à quitter les études. « Je suis si heureux » finit-il par dire alors que son étreinte se resserait sur la jeune femme. Il envisageait déjà la manière dont ils l'annonceraient à leur proche quand Lexa fit une remarque des plus pertinentes. Ses parents. Eliot palit brusquement à l'idée de devoir aoir cette discussion avec ses futurs beaux-parents. Car si il adorait sa fiancée, il n'était pas des plus à l'aise devant les parents de cette dernière, dont les idées semblaient bien arrêtées et à des centaines de lieues de sa propre histoire familiale. Lorsqu'ils avaient envisagé d'emménager ensemble, à son retour, il avait bien crut qu'ils allaient les forcer à faire chambre à part, la pression qu'il avait ressentit à ce moment - et diverses autres choses- avait fini par faire avorter le projet mais l'évidente preuve que la blonde portait en elle témoignait du fait qu'ils ne passaient pas leur temps libre à jouer au srabble lorsqu'ils étaient ensemble et leur promettaient de passer un bon quart d'heure. « Je n'avais pas vraiment pensé à ça ... »   admit-il d'une voix faible alors que la perspective d'annoncer la nouvelle à sa soeurs et à ses parents l'avaient pourtant enchanté quelques secondes plus tôt. « Et bien je suppose que si on survit à tes parents, on peut survivre à n'importe quoi ... » continua-t-il avec une mine faussement en reflexion avant de lui sourire. Rien ne pouvait entraver sa joie.

Alors que les mots d'Alexanne rassurent la part légèrement décontenancé de son être, il remarque combien il aime l'entendre. Cette voix. S'ils signaient régulièrement les phrases importantes, le fait de l'entendre est à lui seul un bonheur qui fait battre son coeur plus vite. « Tant que nous sommes ensemble, je suis sur qu'on peut s'en sortir. » Finit-il par dire, conscient qu'il serait malgré tout dépassé de se retrouver seul avec cette responsabilité. Partager cela avec elle, le rassure. Elle qui a toujours eu les pieds sur Terre, elle qui est si réfléchie, si calme ... Elle saura gérer la part incontrolable de sa personne. Tout comme lui sait qu'il sera présent à chaque instant. Le bout d'histoire qui s'écrit dans cette cuisine lui donne le vertige et les conséquences de la nouvelles se font sentir: père, dans neuf mois, ils seront parents à leur tour. Ils avaient tant de choses à prévoir, tant de questions à se poser, tant de pensée à remettre en question. « A qui veux-tu le dire en premier ? » signa-t-il avant de s'éloigner prendre sa tasse de café matinale, indispensable à l'arrivée d'idées plus claires dans son esprit enbrumé.
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Alexanne Woodstock
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MessageSujet: Re: Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)   Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.  (Eliot) EmptyVen 29 Sep - 18:41

Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.
Eliot & Alexanne
Il est assez étrange de voir à quel point on peut dépendre des mots que d’autres peuvent proférer. Sans doute est-ce parce que je suis malentendante, que j’en ai bien plus conscience qu’autrui. J’ai la chance de pouvoir entendre, malgré tout, même si ma capacité à déchiffrer ce que l’on me dit dépend de la présence de mes appareils auditifs. Toujours est-il que j’ai pu remarquer à quel point les mots peuvent être importants, et influencer notre état d’esprit. Vous voulez une preuve ? Rien que d’entendre Eliot m’assurer qu’il est heureux de cette grossesse suffit à me soulager et me faire oublier mon stress. Plus largement, Eliot a toujours eu cet étrange effet sur moi, celui de faire changer mon état d’esprit du tout au tout, rien qu’avec ses paroles. Je doute qu’à l’époque où nous n’étions qu’amis, il l’ai remarqué, j’ai toujours veillé à camoufler ça, pour éviter qu’il ne le voit. D’autant plus que j’ai tardé à prendre conscience qu’il ne me laissait pas indifférente, et mis encore plus de temps à me laisser aller à rêvasser qu’il puisse un jour me voir comme je le voyais lui, sans que ça ne finisse comme avec Hayden. Autant dire que j’ai eu besoin de temps, pour tourner la page de ce fiasco, et me laisser aller à aimer de nouveau, sans redouter qu’on ne se joue de moi au final. Cela a sans doute grandement compliqué la tâche d’Eliot, lui donnant l’impression possiblement le sentiment de ne le voir qu’en ami, en très bon ami, alors que j’en étais venue à mépriser toute les filles qu’il pouvait fréquenter. Tout comme celles qui lui faisaient de l’œil, et qui parvenaient à attirer son regard. Ce qui amusait Sasha, sans l’amuser réellement, mon amie étant attristée pour moi de me voir ayant du mal à oublier mes peurs de connaître une nouvelle histoire comme avec Hayden. Elle n’a pas été surprise du tout d’apprendre qu’Eliot et moi formions enfin un couple, quand je le lui ai annoncé. Pour de multiples regards observateurs, il était clair que cela finirait tôt ou tard par se produire, mais que pour cela, il fallait juste que nous cessions de nous voiler la face, et que l’un de nous prenne son courage à 2 mains. Bien entendu, par la suite, de multiples épreuves ont dû être surmontés, avec, en tête, essayer de faire apprécier Eliot par ma famille. Autant dire une mission quasi-impossible, tant les Woodstock ont du mal à imaginer que nous puissions fréquenter des gens ne venant pas de notre milieu. J’aime ma famille, mais je sais surtout qu’ils ont des mœurs parfois surannées. Je n’ai jamais compris pourquoi ils accordaient autant d’importance au niveau de vie des gens, à leur milieu de naissance, ou autre connerie du même genre. Provenir d’une famille fortunée ne garantit pas que la personne soit dotée d’une morale plus haute qu’un individu né dans une famille moins riche. Ni que cet être aura un destin plus intéressant qu’un autre. J’ai rencontré quelques personnes nées dans les familles bien vu par les Woodstock, qui ont connu une chute parfois tellement conséquente que rien ne pourra laver leur réputation, pas même de s’installer ailleurs ! Lorsque j’ai essayé de comprendre pourquoi mes parents se méfiaient autant d’Eliot que cela, ils m’ont sorti, entre autre, qu’ils craignaient qu’il ne tourne mal, ou ne fasse rien de sa vie, ou ne m’entraîne avec lui dans une vie des plus médiocres. Je ne vous cache pas que je n’ai pas apprécié du tout leur avis, des plus idiot, selon moi ! Cela a engendré de multiples conflits, entre nous. Même avec certains de mes frères et sœurs, suivant leur façon d’accueillir Eliot, dans ma vie, et indirectement, dans la leur. Par chance, au fil du temps, ceux qui n’étaient pas pro-Eliot d’emblée, ont fini par lui accorder au moins le bénéfice du doute, et cesser de le repousser stupidement. Malheureusement, si mes frères et sœur l’ont plus ou moins accepté, la situation est loin d’être aussi simple entre Eliot et mes parents. Ils ne cessent de se méfier de lui, et de prétendre que je n’ai que trop changée à cause de lui. Et, bien entendu, pas forcément en bien, selon eux, ayant revu à la baisse mes ambitions pro. Et oui, mes parents sont extrêmement exigeants pour l’avenir de leurs gosses. Ne voient-ils donc pas qu’Eliot m’a aidé à retrouver la confiance en moi que j’avais pu perdre, à cause de Hayden et de Sloan ? Qu’il m’a été un soutien précieux, pour surmonter la mort de Milan ? Et ce, même si j’ai choisi de m’éloigner de lui, et des miens ? Qu’en dépit de la distance, il a su se montrer présent, pour moi, et compréhensif, par-dessus tout ? Qu’il a contribué à me faire grandir, et à faire de moi la femme que je suis aujourd’hui ? Que sans son soutien sans faille, je n’aurais sans doute pas réussi mes études comme j’ai bien pu le faire ? Cela ne m’est pas facile, de voir qu’ils ne l’apprécient pas à sa juste valeur, qu’ils ne voient pas en lui ce que je peux voir. J’ai cessé de me battre, pour les faire changer d’avis : cela viendra ou pas. Mais mon choix est fait, et ne changera pas, du moins, je ne peux imaginer qu’il vienne un jour à changer : Eliot est le seul homme que je veuille à mes côtés, le seul avec qui j’ai envie de construire et de passer ma vie. C’est bien pour cela que je ne suis pas trop effrayée de me savoir enceinte, alors que ça n’était pas prévu. Si je peux faire preuve d’impulsivité de temps à autre, je suis principalement quelqu’un de réfléchi, du genre à faire des listes, pour mieux peser le pour ou le contre, ou juste pour planifier certaines choses ! L’imprévu peut parfois m’effrayer. Mais là, il n’en est rien. Car Eliot est là, et il ne me lâchera pas. Ce qui n’est pas le cas de tous les fils de bonne famille qui peuplent l’entourage de mes parents…. Un argument que mes parents risquent de me voir leur opposer, si jamais ils trouvent quoi que ce soit à redire, lorsque nous leur annoncerons la nouvelle. Une étape qui va se révéler être une réelle épreuve, à n’en pas douter. Ca ne sera pas une partie de plaisir, loin de là ! J’entends de là les remarques que l’on aura. Ca sera pire que lorsque j’ai présenté Eliot en tant que mon petit-ami à la famille, après l’avoir introduit en tant que mon ami. Bien pire que quand nous avons décidé d’emménager ensemble. Ces mêmes remarques, que l’on peut encore entendre, lorsque nous sommes en présence de mes oncles, tantes, ou encore grands-parents. Cette perspective n’enchante guère mon fiancé, mais je ne peux lui en tenir rigueur. J’esquisse un petit sourire, alors qu’il tente de se rassurer, et me rassurer au passage, sur nos capacités à leur annoncer cela sans créer une 3ème guerre mondiale ! J’hoche vivement la tête : on s’en sortira bien ! Après tout, à mes yeux du moins, nous avons réussi à surmonter le pire, quand j’ai choisi de quitter le pays, ne supportant plus d’être ici sans penser à Milan, ayant besoin de changer d’air. N’allez pas croire que ce fut simple, pour moi, d’être loin de lui. Surtout pas alors que j’avais pu réaliser, au cours des mois passés avec lui, en tant que sa petite-amie, qu’il comptait vraiment pour moi. Si j’avais été égoïste, je lui aurai demandé de m’accompagner. Mais je ne pouvais lui demander une telle chose, lui demander de choisir entre moi ou sa famille, ainsi que ses études et la vie qu’il voulait se construire. Et une partie de moi voulait juste prendre l’air, essayer de me retrouver, ayant l’impression de me perdre en ayant vu Milan rendre son dernier souffle. Au final, et je vais sans doute vous paraître tristement romantique, je pense que cette pause a été bénéfique pour notre couple. Ca nous a permis de grandir, mais surtout, de prendre conscience qu’on voulait être ensemble. Chose que mes parents finiront bien par comprendre, et accepter, un jour, du moins, je l’espère.

La certitude que ma vie ne peut se construire sans Eliot s’est muée en conviction, au fil des années écoulées. Certes, nous connaissons des conflits, comme dans n’importe quel couple. Mais au final, on est toujours ensemble. Sans doute pas plus forts que d’autres, ni plus intelligents, mais toujours aussi amoureux l’un de l’autre. Alors, comme il le dit si bien, tant qu’on est ensemble, tout ira bien. Rien n’est plus vrai. Au risque de tomber dans le cliché, Eliot est mon ancre, celui qui me permet de garder les pieds sur terre, peu importe ce qui m’arrive. J’espère qu’il en va de même de son côté (sinon, c’est à se demander ce qu’il fait avec moi !). Alors qu’il va se prendre une tasse de café, je vais m’asseoir sur une des chaises de cuisine, réfléchissant à son interrogation signée. Me passant une main dans les cheveux, j’avoue : « Bonne question… ». Loin d’être facile de choisir qui sera au courant en 1er. Ma famille ? Ca va être une plaie à l’annoncer, on va en entendre parler des semaines avant que ça ne se tasse un minimum, et encore, ça continuera à jaser dans notre dos. Sa famille ? Ca devrait être plutôt bien accueilli, sans faire trop de vagues, bien que ça risque d’en étonner certains, vu que ça n’était pas dans nos projets immédiats ! Nos amis ? Oh, tiens, en y pensant… « Je l’ai déjà annoncé à Clary. », admis-je, en me mordillant la lèvre. « La dernière fois que je l’ai vu. J’avais besoin d’en parler à quelqu’un. Une personne qui nous connaisse bien, et qui te connaisse bien aussi, pour savoir comment tu le prendrais. », avoué-je en signant, me sentant un peu bête d’avoir craint qu’il ne le prenne mal. Mais combien d’exemple fleurissent autour de nous, dans notre cercle de proches, ou juste dans les médiaux, de couple qui se séparent à cause d’une grossesse non-désirée ? Je l’ai déjà dit précédemment, mais Eliot est vraiment important pour moi, aussi n’aurais-je pas su comment réagir, en cas de refus de sa part ! Etant donné que moi, je me sens incapable d’avorter, à moins que ma santé ne soit en danger, et encore, là, rien n’est moins sûr à ce sujet-là ! « Enfin, je n’avais que des doutes, quand je lui en ai parlé ! ». C’est par la suite, que j’ai décidé de savoir si c’était une vraie « alerte » ou non. Tout en parlant, de nouveau à l’oral, je me sers un verre de jus fruit frais : plus pratique de se servir sans avoir à signer ! J’espère qu’Eliot ne sera pas « déçu », du moins, attristé, que je lui ai « volé » la primeur de l’annonce à faire à sa meilleure amie. Ca n’était pas prémédité, il s’est juste avéré que ce jour-là, Clary était là. Ca aurait très bien pu être Sasha, voire possiblement un(e) de mes frères et sœurs. « Pour en revenir à ta question... », poursuivis-je, songeuse, « pourquoi ne pas l’annoncer à ma famille, lors du prochain brunch ? ». Et oui, chez les Woodstock, on se réuni hebdomadairement pour bruncher. Autant en profiter pour annoncer cela à toute ma famille. « Comme ça, ça sera fait. Et on pourra enchaîner avec ta famille : plus facile. ». En somme, je suggère d’appliquer la méthode du pansement, que l’on arrache au plus vite, pour éviter de trop souffrir. Sans même y penser, je suis repassée aux signes, tant nous avons coutume d’utiliser les deux moyens de communications possibles, avec Eliot. Autant dire que quand on passe un week-end rien qu’en amoureux, ou des vacances sans trop se mêler aux autres, il n’est pas facile de ne pas signer à tout va : tout mon entourage ne sait pas signer, du moins, en dehors de ma famille et de mes amis proches. C’est surtout au niveau pro, que ça s’avère parfois compliqué, notamment parce que les gens ont la fichue manie de s’adresser à moi, en parlant dans leur barbe, tout en me tournant le dos… Même avec mes appareils auditifs, je ne suis pas en mesure de distinguer clairement un discours marmonné de la sorte ! « Qu’en penses-tu ? », demandé-je, avant de boire une gorgée rafraîchissante de jus de fruits, ne pouvant m’empêcher de me faire la réflexion qu’il va me falloir me renseigner sur mon alimentation. Etant végétalienne, je ne veux surtout pas prendre le risque que le bébé manque de quoi que ce soit. Même si je sais compenser les « manques » par rapport à une alimentation considérée comme « normale », j’ignore ce qu’il en est, pour un fœtus… C’est tout moi, ça, commencer à penser à tout un tas de choses, quand une nouvelle étape de ma vie s’annonce ! Mais je veux juste faire les choses biens, et prendre le moins de risque possible. Bien que ce petit n'était pas prévu, j'y tiens déjà, voici la réflexion que je me fais, en posant doucement une main sur ce ventre, qui s'arrondira dans quelques semaines.

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Eliot Reeves
Eliot Reeves

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MessageSujet: Re: Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)   Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.  (Eliot) EmptySam 30 Sep - 10:23


Alexanne & Eliot

Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.


Eliot avait toujours été une personnalité joviale, dynamique et pleine d'énergie. Rares étaient les jours où l'on pouvait dire qu'il était triste, en colère ou stressé. Certes, il angoissait en période d'examen, mais de manière générale, tous s'accordait à dire qu'il était plus du style "imbécile heureux" que colérique ou dépressif. Pourtant, à cet instant, il ne sut trop quoi penser de ce que lui annonçait sa blonde. Il savait qu'elle et Clary s'étaient considérablement rapprochées depuis leur voyage autour du monde, mais si jusque là il était heureux de leur connaitre une si bonne entente, il se trouvait largement déstabilisé par le fait que sa meilleure amie ait été au courant avant lui de la grossesse de sa fiancée. Il se contenta de hocher la tête plongeant son regard dans sa tasse alors qu'une légère déception le traversait. Il avait le sentiment de se faire piquer l'affection de Lexa par Clary et, à contrario, de perdre en complicité avec celle qui avait jusque là été sa meilleure amie, au bénéfice de sa fiancée. Le soulagement de les savoir si proche laissait, aujourd'hui, place à une impression d'être en trop dans le duo qu'elles formaient ensemble et Eliot se sentait de plus en plus mal-à-l'aise, et pas à sa place, lorsqu'ils se trouvaient tous les trois seuls dans la même pièce. Soudain, le brun fut frappé par un constat: cela faisait quelque temps que ce ressentit le titillait et il constatait avec un mélange d'effroi et de tristesse qu'il invitait moins souvent Clary à la maison depuis quelques mois, ou en tout cas, rarement lors de soirée où ils se retrouvaient uniquement tous les trois. La plupart du temps, Clyde était présent, ou même Sasha, la meilleure amie d'Alexanne ... Son esprit s'embruma d'interrogations, de questions auxquelles il ne souhaitait pas avoir de réponse et, une petite voix dans le creux de sa tête lui chuchota ce qu'il voulait entendre. Ce n'est qu'une vue de ton esprit. Si l'explication qu'elle lui donna apaisa un peu son esprit, il ne sut alors comme réagir face aux doutes dont elle faisait mention. « Que craignais-tu ? » lui demanda-t-il simplement tout en replongeant son attention sur sa tasse, devenue soudainement meilleur soutient de la planète. Heureux de changer de sujet, il fit mine de réfléchir quelques instants. « Plus facile ... On voit que tu n'as jamais vu Clyde dans ses mauvais jours ... » répondit-il avec une pointe d'humour dans la voix. Ce meilleur ami qu'il considérait comme un frère avait un tempérament explosif qui n'était pas toujours compréhensible. Mais Eliot tut sa plus grande crainte: la réaction de Bonnie. Les deux jeunes femmes semblaient bien s'entendre. En tout cas suffisamment pour que Bonnie passe une partie régulièrement les voir. Il se plaisait d'ailleurs à penser qu'Alexanne avait, envers cette soeur dont il était si proche, le rôle d'une grande soeur qu'elle n'avait pas: les tensions entre les deux jumelles provoquaient parfois un manque de communication et il n'était pas rare qu'Ezio entende des messes basses entre Bonnie et Alexanne qui se taisaient subitement lorsqu'il passait, se contentant de lui lancer un sourire énigmatique lorsqu'il se risquait à poser des questions. Il était des choses qu'un homme ne pouvait comprendre et encore moins un grand frère.

« Le prochain brunch sera très bientôt et, honnêtement, j'ai assez peur pour ma vie. » admit-il tout en frissonnant à l'idée du regard noir que le père de sa fiancée lui enverrait. Ils n'étaient pas mariés, ce qui déjà représentait un petit scandale, mais Eliot redoutait son beau-père plus que quiconque. « Si on échangeait, ça nous laisserait l'occasion de tester notre manière de l'annoncer sur mes soeurs ? Voir des potes ... Je retarde pas l'échéance hein, je sais qu'on ne pourra pas le leur cacher éternellement mais je crains VRAIMENT que cet enfant soit le seul qu'on puisse avoir si l'on est pas assez bien préparé face à ta famille. » Il aimait la méthode du pansement mais il doutait de la partie post-annonce. Au moins, en commençant par les Reeves, il aurait l'impression d'être soutenu et surtout ils pourraient argumenter sur le fait que tous se réjouissaient pour eux. Eliot n'aimait pas manipuler son monde, mais il n'était pas non plus suicidaire.
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Alexanne Woodstock
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MessageSujet: Re: Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme. (Eliot)   Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.  (Eliot) EmptySam 30 Sep - 16:55

Alexanne Woodstock a écrit:
Le fruit de l'amour, dit-on, se voit à la beauté de la grossesse de la femme.
Eliot & Alexanne
Face à Eliot, les craintes que j’ai pu éprouver en prenant conscience de ma grossesse me semblent tellement stupides, que j’en ai honte, au point que mes joues se teintent de rouge, sans même que je ne le réalise. Je me mordille l’intérieur de mes lèvres, alors qu’Eliotme demande ce que je pouvais bien redouter. « Que tu te sentes piégé. Et ce, même si on est en plein préparatif de mariage. Des fiançailles, comme un mariage, ça peut s’annuler plus facilement qu’on ne peut faire « disparaître » un enfant. » J’ai été stupide, sur ce coup-là, de ne pas avoir plus confiance en Eliot. Pourrie par quelques récits de notre entourage, comme par de tristes histoires polluant les réseaux sociaux, j’ai été effrayée. « C’est déjà un grand pas, de se marier, alors être parent avant même le mariage.. J’avais peur que tu n’en ai peur… », ajouté-je, un peu piteusement, me concentrant soudainement sur les confitures, comme pour choisir laquelle garnira mes tartines. Même le sujet des annonces à venir me parait moins tendu. Un petit rire amusé m’échappe, tandis qu’Eliot évoque le caractère si imprévisible de Clyde. « En effet, mais tu m’en as assez parlé pour que je connaisse ! », répondis-je avec humeur, cette amitié, dans sa force.

Un petit sourire en coin m’échappe, à la réponse d’Eliot, sur l’approche du prochain brunch Woodstock, et la crainte qu’il éprouve d’annoncer la nouvelle à ce moment-là. Je ne peux que le comprendre, pour avoir suffisamment vu à quel point ma famille peut s’avérer stupide, quand il est question de lui. Si mes frères et sœurs ont fini par l’accepter, avec plus ou moins de facilité, et avec plus moins de gaieté de cœur, ça n’est pas le cas de mes parents. Des tensions existent toujours du côté de ma fratrie, mais ça n’est pas comparable à l’attitude de mes parents envers mon fiancé. « On commence donc par ta famille. », accepté-je avec plaisir. « Même si j’appréhende la réaction de Bonnie. ». Les deux Reeves sont plutôt proches, et un tel changement n'est pas rien, dans la vie d'un homme. J'espère que Bonnie n'aura pas peur que ça change quoi que ce soit dans la relation qu'elle a avec son aîné : il est hors de question que les deux s'éloignent, si je peux empêcher cela.

Sans un mot, je file rejoindre mon fiancé, délaissant ma boisson et les confitures, pour le prendre dans mes bras, tandis qu’il me tourne momentanément le dos. « Ca se passera bien, avec ma famille. », certifié-je, en déposant un baiser sur son épaule. Je tente de paraître plus convaincue que je ne le suis, car je ne suis pas sans ignorer que les Woodstock peuvent se montrer impitoyable, surtout quand il est question de leurs enfants, de les laisser grandir et vivre et leurs vies, plus encore avec quelqu’un qui ne correspond pas à leurs normes. « Ils finiront par s’y faire, même si ça ne les réjouira pas tous d’emblée. De toute façon, ils n’ont pas le choix… ». Je n’ajoute rien, mais mon ton est assez décidé pour être parlant. Je me suis déjà opposée à ma famille, quand ils ont essayé de se mettre entre Eliot et moi. Je leur ai clairement fait savoir que, s’il le fallait, s’ils m’y forçaient, je choisirais Eliot, et non eux, bien que cela me fera souffrir. C’était vrai avant, c’est encore vrai à présent. J’espère ne pas avoir à en arriver à cette extrémité-là, mais sait-on jamais !

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